Conseild’administration. Le Conseil d’administration de la Fondation est composĂ© actuellement de 14 membres parmi lesquels 9 membres Ă©lus, 4 membres de droit dĂ©signĂ©s respectivement par le Ministre de l’IntĂ©rieur, le Ministre des Finances, le Conseil d’État et la Chancellerie de la LĂ©gion d’honneur et 1 membre Ăšs qualitĂ©s le
Education Pour Daniel Keller, abandonner le classement de sortie, c'est mettre le doigt dans l'engrenage funeste de l'entre-soi, que l'on cherche Ă  combattre ». Le traditionnel classement de sortie, qui dĂ©termine les postes des Ă©lĂšves Ă  l’issue de la formation, pourrait ĂȘtre purement et simplement supprimĂ©, au profit d’une phase de recrutement entre employeurs et candidats. © PATRICK HERTZOG / AFP L'annonce avait Ă©tĂ© trĂšs commentĂ©e. En avril, Ă  l'issue du grand dĂ©bat national et aprĂšs cinq mois de crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron dĂ©clarait supprimer l'École nationale d'administration ENA. Il annonçait vouloir, dans un contexte de dĂ©fiance Ă  l'Ă©gard des Ă©lites, refonder les rĂšgles du recrutement, des carriĂšres et de l'ouverture de la haute fonction publique ».Lire aussi Pourquoi Macron veut-il mettre fin Ă  l'ENA ?Neuf mois plus tard, ce mardi 18 fĂ©vrier, FrĂ©dĂ©ric Thiriez, avocat, Ă©narque et ancien prĂ©sident de la Ligue de football professionnel, Ă  qui la mission a Ă©tĂ© confiĂ©e, a remis au Premier ministre Édouard Philippe quarante-deux propositions, dans la droite ligne des annonces prĂ©sidentielles. Lesquelles revisitent le concours, le programme et le classement de sortie de la prestigieuse l'École nationale d'administration ne disparaĂźtrait pas Ă  proprement parler, son acronyme pourrait ĂȘtre revisitĂ© pour devenir l'EAP École d'administration publique ». L'institution dotĂ©e d'un nouveau statut, celui d'Ă©tablissement de l'enseignement supĂ©rieur, pourrait aussi ĂȘtre placĂ©e sous l'autoritĂ© de l'universitĂ© Paris sciences et lettres. Que des Ă©tudiants en doctorat s'intĂ©ressent Ă  la science administrative comme en centre de recherche universitaire est enthousiasmant », salue, Ă  ce titre, Daniel Keller, prĂ©sident de l'association des anciens Ă©lĂšves de l' nouveau concoursEt la formation pourrait, fondamentalement, ĂȘtre repensĂ©e. Pour dĂ©cloisonner la haute fonction publique », ses Ă©lĂšves – futurs administrateurs civils, magistrats, commissaires de police et cadres de la territoriale mais aussi de la santĂ©, dĂ©sormais rĂ©unis – pourraient entamer leur cursus par un socle commun de six mois. Au programme formation militaire et expĂ©rience de terrain dans des administrations publiques. Tout ce qui vise Ă  mettre en relation les serviteurs de l'Etat est positif » salue Daniel Keller. En revanche, l'Ă©cole est dĂ©jĂ  trĂšs tournĂ©e vers le terrain, sur les vingt mois de formation, onze sont consacrĂ©s aux stages et missions opĂ©rationelles » aussi ENA pourquoi tant de haineQuant au concours, il devrait lui aussi ĂȘtre revisitĂ©. Les candidats ne passeraient plus dix mais six Ă©preuves, et celle de culture gĂ©nĂ©rale pourrait ĂȘtre abandonnĂ©e au profit d'une note sur une problĂ©matique contemporaine, jugĂ©e moins discriminante » par le rapport. Un concours spĂ©cial », sur le modĂšle de Sciences Po, serait, quant Ă  lui, envisagĂ©, Ă  destination des candidats de milieu modeste. Issus d'une vingtaine de classes prĂ©paratoires Ă©galitĂ© des chances » rĂ©parties sur l'ensemble du territoire, une dizaine d'entre eux aurait une place rĂ©servĂ©e dans la promotion. Une proposition qui enthousiasme Daniel Keller Il faut dĂ©multiplier ces classes, pour permettre aux jeunes dĂ©favorisĂ©s, socialement ou gĂ©ographiquement, d'accĂ©der au mĂȘme niveau d'excellence que ceux passĂ©s par les grands lycĂ©es parisiens. »La fin de la botte »Quant au traditionnel classement de sortie, qui dĂ©termine les postes des Ă©lĂšves Ă  l'issue de la formation, il pourrait ĂȘtre purement et simplement supprimĂ©, au profit d'une phase de recrutement entre employeurs et candidats. Peu convaincu par cette proposition, le prĂ©sident de l'association des anciens Ă©lĂšves ironise Le classement, c'est le pire des systĂšmes Ă  l'exception de tous les autres ! » Et dĂ©plore Abandonner le classement de sortie pour le remplacer par des commissions d'affectation, c'est mettre le doigt dans l'engrenage funeste de l'entre soi, que l'on cherche Ă  combattre. »Et pour les quinze premiers du classement, la botte », qui bĂ©nĂ©ficiaient depuis la crĂ©ation de l'Ă©cole en 1945 d'un accĂšs direct aux grands corps de l'État Cour des comptes, Conseil d'État et Inspection gĂ©nĂ©rale des finances, ce bref itinĂ©raire devrait, de facto, ĂȘtre oubliĂ©. Si la proposition est acceptĂ©e, il faudra passer deux annĂ©es dans l'administration puis deux annĂ©es dans une institution, avant d'espĂ©rer pouvoir ĂȘtre de propositions qui pourraient constituer un petit sĂ©isme dans la haute administration française. De son cĂŽtĂ©, Daniel Keller espĂšre On a, en France, une des meilleures fonctions publiques au monde, beaucoup de pays nous l'envient, prenons les bonnes dĂ©cisions. » Reste Ă  savoir pour quelles propositions du rapport Matignon optera. L'ENA nouvelle version devrait voir le jour en 2022. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement RĂ©forme de l'ENA le prĂ©sident des anciens Ă©lĂšves de l'Ă©cole rĂ©agit 10 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
Lesambitions de cette synthĂšse sont modestes : indiquer Ă  grands traits l’évolution de l’administration pĂ©nitentiaire française, depuis les derniĂšres annĂ©es de l’Ancien RĂ©gime jusqu’à nos jours (dĂ©but du XXIe siĂšcle).Ce texte a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par une bibliographie sommaire (ci-dessous). Il peut servir d’introduction Ă  la chronologie des textes relatifs
AugustinGirard, « Les origines gĂ©ographiques des Ă©lĂšves de l'École nationale UnescolaritĂ© commencĂ©e de maniĂšre brillante donc et terminĂ©e Ă  l'École nationale d'administration (ENA) en 1991. "Je l’ai eu durant un an, en classe de cours prĂ©paratoire, lorsqu’il
Lafondation de l'Association amicale des anciens Ă©lĂšves de l'École Nationale SupĂ©rieure des Mines de Paris. (Novembre-DĂ©cembre 1863 et Janvier 1864.) par A. PETITON RĂ©digĂ© en mai 1906. PubliĂ© dans le Bulletin des anciens Ă©lĂšves de l'Ecole des Mines de Paris, 1906 . PREFACE Sorti de l'École des Mines le 1er juin 1860, placĂ© immĂ©diatement en Belgique
AugustinGirard, « Les origines gĂ©ographiques des Ă©lĂšves de l'École nationale d'administration », Population, vol. 17, n o 1,‎ 1962, p. 124-129 (DOI 10.2307/1525763). Jean-Luc Bodiguel, « Les anciens Ă©lĂšves de l'ENA et les cabinets ministĂ©riels », Annuaire international de la fonction publique, n o 3,‎ 1973, p. 359-381. Jean-Luc Bodiguel, « . 480 661 743 547 174 453 279 582

ancien eleve de l ecole nationale d administration